Douze ans, sept mois et onze jours
Douze ans, sept mois et onze jours de Lorris Murail
(Première de couverture Pocket Jeunesse PKJ)
Walden vit un enfer. Il n'en revient pas : son père vient de l'abandonner au milieu de nul part, dans une petite cabane isolée dans l'immensité des forêts du Maine. Pourquoi lui joue-t-il la scène du Petit Poucet ? Certes, l'adolescent n'est pas la hauteur des espérances de son père, il est peureux, il est lamentable au base-ball... Mais tout de même ! Il veut qu'il devienne un vrai homme alors qu'il n'a que 12 ans ! Walden sera vite à cours de nourriture... il va falloir qu'il chasse, qu'il se chauffe... en un mot, qu'il survive et qu'il reste seul face aux animaux sauvages ! Que faire ? Parer au plus pressé : manger ! Le reste, il verra plus tard, quand son cerveau cessera d'être figé... Walden a un seul espoir : un pigeon voyageur que son père lui a laissé pour envoyer un message de détresse si nécessaire...
Dans sa voiture qui le ramène chez lui, Jack imagine son fils tremblant de peur et effondré... Mais il sait qu'il s'en sortira, cela ne pourra pas lui faire de mal ! D'ailleurs, il en a assez que son fils soit une poule mouillée !
Mais contrairement aux apparences, Jack n'est pas un père ingrat... loin de là ! Il veut protéger Walden en le cachant !
Il y a longtemps de cela, Jack a renversé par accident un adolescent et sa famille veut le venger en tuant Walden...Le grand frère de cet ado vole la voiture de Jack et part à la recherche de Walden, bien décidé à l'écraser !
Jack n'aurait jamais dû abandonner son fils, même pour quelques jours... Car, seul et démuni de tout, Walden est une proie facile !