Le vieil homme et la mer
Le vieil homme et la mer d'Ernest Hemingway aux Éditions Gallimard (collection folio), 1976
Santiago est un vieux pêcheur, la mer ( qu'il appelle tendrement par son nom féminin "la mar" et non par son nom masculin plus dur "el mar"), c'est sa vie. Mais depuis 84 jours, il n'a pris aucun poisson.
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Son jeune ami "le gamin" qui l'accompagne doit, sur ordre de ses parents, changer de maître pêcheur et laisser le vieil homme seul avec la mer. Cependant, dès qu'il rentre de la pêche, le gamin s'occupe du vieil homme car il existe un lien indestructible entre eux. Santiago est très pauvre et sans l'aide du gamin, il n'aurait jamais rien à manger.
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Un beau jour, enfin, Santiago pêche un poisson énorme. C'est le poisson qu'il attendait. Il ne veut pas le manger ou le vendre, il veut juste le pêcher, entrer en fusion avec lui, joindre son existence à la sienne et entrer en symbiose avec la nature qu'il chérit tant.
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Le poisson a mordu à l'hameçon mais il tire la barque de Santiago pendant plusieurs nuits et plusieurs jours. Santiago s'éloigne de la terre, les lumières des villes disparaissent.
Le capitaine du bateau c'est son poisson, son espadon. Santiago ne lui veut pas de mal, il regrette même de lui faire mal avec l'hameçon. Le vieil homme imagine tout ce que le poisson veut et tout ce que le poisson fait. Son poisson c'est un peu son double. Santiago parle tout seul, il commente tout ce qu'il voit, il rend hommage à voix haute aux poissons volants, aux marsouins ou encore aux faibles oiseaux qui doivent affronter la mer pour se nourrir.
Santiago est seul en mer face à l'espadon qui le fait souffrir à force de tirer jour et nuit sur la ligne. Une de ses main se recroqueville et ne veut plus s'ouvrir, son dos est en charpie, il a soif, sommeil et faim. Il regrette amèrement l'absence du gamin dont l'aide lui aurait été précieuse. Il prie Dieu à plusieurs reprises pour avoir le courage de poursuivre son combat.
Santiago a seulement un peu d'eau qu'il doit rationner et il va devoir pécher des petits poissons pour les manger crus afin de garder son énergie vitale.
Enfin, l'espadon s'épuise, il se met à tourner et le vieux pêcheur le ferre. L'espadon rend son âme. Santiago attache sa proie à sa barque et prend le chemin du retour.
Mais une nouvelle épreuve l'attend : celle de l'attaque des requins attirés par le sang que répand l'espadon.
Le vieil homme s'arme de courage et en tue bon nombre d'entre eux. Mais il ne peut pas faire face à l'armée de requins qui finiront par dévorer l'espadon.
De retour au village, le vieil homme rentre aussi bredouille que quand il est partit. Enfin presque, puisque tous les habitants viennent admirer la carcasse de l'espadon.
Le vieil homme retrouve le gamin qui décide de désobéir à ses parents pour poursuivre son apprentissage avec Santiago !
Ce roman est un chef d’œuvre et une ode à la nature. Bien des thèmes y sont traités comme la solitude, la foi, l'espérance, la vieillesse... A lire absolument d'autant plus qu'il est très court !
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