Alice et le carnet vert

Série Alice de Caroline Quine, tome 7 : Alice et le carnet vert (= The Clue in the diary : L'indice dans le journal intime)©Librairie Hachette, 1964 - Collection Bibliothèque Verte rigide, numéro 254 - Imprimé en France Brodard & Taupin, imprimeur-relieur Paris- Dépôt légal : 2ème trimestre 1969 - Texte français d'Anne Joba et illustrations d'Albert Chazelle.

Ce roman a été publié pour la première fois en 1932 à New York et en 1964 en France. Il a été écrit par Mildred Wirt Benson. Caroline Quine étant un nom de plume sous lequel se cachent 28 auteurs différents. Mildred Wirt Benson a écrit les 23 premiers romans de la série Alice.

La série : 

A 16 ans, Alice Roy est une jeune fille émancipée, courageuse, belle et intelligente. Sa mère étant décédée, elle vit à River City avec son père James Roy, un avoué très connu pour sa droiture et son grand cœur. A la maison, il y a aussi Sarah, la gouvernante d'Alice, qui est considérée  comme un membre à part entière de leur famille. 

Comme son père, Alice est une personne altruiste qui vole au secours de ceux qui ont besoin d'aide et qui déteste l'injustice. Depuis toujours, elle tente de résoudre les mystères pour rétablir la justice. 

A l'époque de sa publication, Alice détonnait avec l'idée qu'on se faisait des filles à l'époque : comme un garçon, elle n'avait peur de rien, elle conduisait une voiture, elle voyageait dans le monde entier, elle réfléchissait et elle s'imposait face aux bandits qu'elle rencontrait..

Mon avis sur la série : des romans agréables à lire, pleins de bons sentiments, de gaité et d'enthousiasme, qui nous replongent en enfance. Des livres à mettre entre toutes les mains même si l'époque d'Alice Roy est différente de la nôtre, une bonne manière de découvrir les jeunes années des parents ou des grands-parents !

Le résumé d'Alice et le carnet vert :

En rentrant d'une fête où Alice, Bess et Marion ont fait la connaissance de Douce, une mignonne petite fille triste et pauvre, les trois amies passent en voiture devant une très belle maison qui explose et se consume entièrement sous leurs yeux.

Alice s'arrête et aperçoit près de la maison un homme de type nordique caché dans les buissons. Elle trouve par terre un carnet vert écrit en suédois et elle se rend compte qu'il appartient à Joe Doll, le papa de Douce.

Ce pourrait-il que le père de Douce soit un criminel incendiaire ? Alice espère vraiment que non. Mme Doll et Douce attendent depuis un certain temps, en vain, un mandat de Monsieur Doll qui a trouvé un emploi dans une autre ville. Pourquoi Monsieur Doll laisse-t-il sa famille dans le besoin sans leur envoyer de l'argent ? Tout laisse à penser que cet homme n'est qu'un odieux personnage !

Sur les lieux de l'incendie, Alice fait la connaissance d'un beau jeune homme, bien éduqué et honnête dont elle va rapidement tomber amoureuse... Il s'agit de la première apparition de Ned qui va devenir implicitement son fiancé. Ned montre à Alice une découverte qu'il a faite près de la maison incendiée, une chevalière portant la lettre R.

Alice, Bess, Marion, et leur nouvel accolyte Ned, vont mener leur enquête. Ils vont faire la connaissance d'un directeur d'usine M Picock qui a embouti le cabriolet d'Alice. Nos enquêteurs apprennent que c'est dans cette usine que travaille le papa de Douce.

Les propriétaires de la maison incendiée sont des personnes détestées par tous. Mme Raibolt accuse Monsieur Doll d'avoir tué son mari. Mais Monsieur Raibolt a-t-il vraiment  brulé dans sa maison ? 

Alice qui est de plus en plus convaincue de l'innocence de Monsieur Doll va tout faire pour dénouer le vrai du faux et redonner la vie qu'elle mérite à la petite Douce...

Mon avis :

L'arrivée de Ned est une bouffée d'air frais dans la série apportant un peu de fraicheur et de nouveauté ! L'histoire en elle même n'est pas extraordinaire mais elle se laisse lire... La première de couverture est vraiment réussie, Alice est bien dessinée, ce qui n'est pas toujours le cas...

Une remarque : dans la série Alice, comme dans les Walt Disney, les  malfaiteurs sont tous laids, on peut lire leur méchanceté et leur fourberie dans les traits de leurs visages. Par contre, les gentils sont toujours beaux ! Comment la mignonne petite Douce pourrait-elle avoir un père criminel ? Ce n'est pas possible, seul un homme honnête, peut engendrer une si belle fillette ! Je trouve cela assez agaçant de mettre de telles idées dans la tête de nos enfants ! Et ce n'est pas l'époque qui voulait ça, car de nos jours encore, on retrouve dans les dessins animés cette dualité méchant/laid - gentil/beau !

Ce n'est pas le meilleur Alice, mais comme je l'ai dit, le roman est sauvé par l'arrivée de Ned, un livre à acquérir au moins pour sa première de couverture !